28 févr. 2011

La rubrique ciné d'Olivier



Warriors, l'impossible mission

Téléfilm anglais de Peter Kominsky, 1999

Avec: Ioan Gruffuld, Matthew Macfadyen, Damian Lewis

Il peut sembler étrange que mon premier article cinématographique concerne non pas un film mais un téléfilm, genre en général fort peu prisé. Pourtant je n'en ai pas fait le choix par hasard. Outre les formidables critiques dont il fut l'objet à sa sortie, ce téléfilm fort bien fait aborde de façon brutale des évènements historiques récents que malheureusement l'histoire tend à effacer trop vite.

L'Europe, contrairement à l'Amérique a du mal avec la guerre. Combien d'années a t'il fallu pour qu'en France commencent à sortir des films sur les guerres d'Indochine ou d'Algérie ? Même la plupart des œuvres concernant la seconde guerre mondiale sont issues d'Outre Atlantique. La terrible guerre civile de l'ex Yougoslavie n'échappe malheureusement pas à cet oubli. Encore aujourd'hui, beaucoup ne se souviennent plus de ses tristes évènements qui pourtant datent d'il y a moins de vingt ans maintenant...

En cela Warriors fait figure d'exception. Ce film vise au travers du trajet de quelques jeunes anglais à montrer ce qui fut une tragédie humaine à quelques heures à peine de nos capitales. Filmé par Peter Kosminsky, un réalisateur de documentaire de guerre, cette fiction se veut le témoin d'un immense gâchis humain où il n'y a ni gentils, ni méchants, juste un triste récit de la cruauté humaine dans ce qu'elle a de plus sinistre. Ne prenant parti pour aucun camp (Serbes, Croates, Bosniaques, tous sont à la fois victimes et bourreaux), Warriors nous montre simplement que ce genre de guerre civile n'est pas une spécificité du tiers monde mais que non loin de chez nous, des génocides peuvent encore avoir lieu et pose la question de la non-intervention.

1992. L'ex Yougoslavie vient d'éclater en une multitude de nations où différentes populations vivant jusque là en paix se mettent à se faire la guerre. Les premières rumeurs de massacre parviennent aux capitales occidentales et, sous l'égide de l'ONU, il est décidé d'envoyer un contingent de casques bleus là bas. Ce sera la FORPRONU. A Manchester, une poignée de jeunes soldats et officiers sont appelés pour servir en Bosnie pour une mission à priori simple: Acheminer l'aide humanitaire aux populations civiles dans un pays en proie aux luttes ethniques.

Très vite tous déchanteront et n'en reviendront pas indemnes. Car être casque bleu revient à ne rien faire, à se contenter d'acheminer une aide alimentaire ou médicale sans pouvoir sauver les populations et à n'être que le témoin impuissant des horreurs d'une guerre que personne ne comprend. Recevant l'interdiction claire et formelle de leur hiérarchie et des institutions de l'ONU d'intervenir, ses dernières ayant peur d’être accuser de participer au nettoyage ethnique en aidant au déplacement des populations, les jeunes soldats ne peuvent qu'encaisser les scènes de guerre auxquelles ils sont confrontés. Le film alterne d'ailleurs fort bien les scènes de la vie de tous les jours d'une population qui ne sait de quoi demain sera fait et scènes beaucoup plus dures. Dans ce cauchemar réel, les protagonistes survivants se verront tous marqués à vif, comme au fer rouge par ce qu'ils y vivront. Avec eux, nous vivons les conséquences d'un massacre qu'ils ont été incapables d’empêcher.

Mais le film ne s'arrête pas sur ce moment présent. La richesse de ce téléfilm est de conter le retour de ces vétérans au pays. Un pays qui se moque bien d'ailleurs de ce qu'ont vécu ces soldats de la paix et qui préfèrerait les oublier. Livrés à eux-mêmes, les jeunes héros peineront à se réinsérer dans une société qui ne veut pas savoir ce qu'ils ont vécu dans l'enfer où elle les a pourtant envoyé. Lâchés dans le monde sans aucun soutien psychologique, les soldats devront apprendre à vivre avec les démons intérieurs ou sombrer de façon tragique...

Au niveau de la réalisation, on comprend très vite que Peter Kominsky est un habitué des documentaires. La mise en scène est sobre, sans fioriture et efficace. Les dialogues vont à l'essentiel, car en définitive il n'y a rien à dire, il suffit de voir. Les scènes de guérilla urbaine ne cherchent pas le sensationnel et même la découverte des atrocités commises par les camps en présence revêt un réalisme saisissant. Les acteurs jouent particulièrement bien (mention spéciale à Ioan Gruffuld en officier idéaliste rattrapé par la réalité) et nombre de figurants sont des bosniaques ayant connu cette triste époque (ce qui nous donne une impression de vérité à l'ensemble). Les presque trois heures de cette œuvre de fiction passent très vite jusqu'au dénouement finale, scène émouvante résumant sobrement la problématique du film.

Maintenir la paix peut être tout aussi traumatisant que de faire la guerre. Warriors est à voir, ne serait-ce que par simple devoir de mémoire envers ces populations que nous avons laisser tuer et ces jeunes gens que nous avons trop vite oubliés.

Le film est disponible en streaming français sur youtube:


Article réalisé par Olivier

Citation du jour






"Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère."
Charles Baudelaire, Le Spleen

Out Of A Forest



Out of a Forest est une animation en stop motion de Tobias Gundorff Boesen fraîchement diplômé dans l'école danoise The animation workshop. Cette vidéo poétique et joliment réalisée est son travail de fin d'étude (Bachelor 2010), je suis impatiente de voir ce qu'il réalisera plus tard. La bande originale est signée The National un groupe indie rock originaire de Brooklyn et accompagne parfaitement l'animation lui donnant une dimension supplémentaire. 



Mon premier AMV

Tout d'abord, qu'est ce qu'un AMV? Animated, Music, Vidéo, l'AMV est un montage de plusieurs vidéos s'accordant à une musique.

Si je me suis lancée dans l'aventure AMV à la base, ce n'était pas par amour de cette forme d'expression mais pour réaliser la présentation d'un clan sur un site de jeu de rôle en ligne qui se passe dans l'univers manga des "Chevaliers du Zodiaque". Le clan en question est un clan qui n'existe pas dans la série originale et qui est à la solde de la déesse Hécate, déesse de la magie. Comme il n'y avait pas de support vidéo provenant directement de l'univers Saint Seiya, j'ai fait une sorte de pot pourrit d'images de plusieurs mangas traitant de magie pour arriver au final à un tout homogène.

La musique à été choisie pour son ambiance collant spécifiquement bien à l'esprit du clan décrit dans la vidéo. Les archimages d'Hécate était un clan assez peu enclin à la violence basique et à la baston inutile. C'est un clan d'érudits qui je l'espère est bien retranscrit dans ce modeste AMV.

C'est mon premier essais et j'espère que l'ensemble vous plaira:


Musique: i Monster - Heaven
Programme vidéo: i Movie

et_

L'histoire de et_ commence il y a longtemps, quand un jeune garçon reçoit sa première guitare acoustique dans le grenier de grand-mère et apprend quelques accords. C'est ainsi que les premières notes naissent mais ce jeune garçon va plus loin ensuite: amateur de logiciels et d'arrangements originaux et drôles, il fait des essais juste pour ses amis. Puis viennent s'ajouter: synthés guitare électrique, guitare basse, batterie, Pour former la base de ce qu'est et_ à présent. Avec le temps ils vont former leur propre style. Style influencé par les chansons de leurs artistes préférés dans genres très différents. La combinaison d'instruments live avec des boucles sonores, des échantillons de vinyle et de matières grasses on donné un voyage sonore imprévisible. C'est ainsi qu'est né ce mélange hétéroclite qui va des ambiances du studio feutré au projet électronique de groupe de rock brillant et bruyant. Toutes ces disparités, qui au final se fonde dans un seul et même orchestre fini, le projet appelé et_.

et_ a sorti trois albums studio qui sont "Don't think twice", "Harder times" et enfin "The agency of missing hearts" que je vous donne la possibilité d'écouter sur ce blog. Les trois albums sont disponibles gratuitement sur Jamendo mais vous pouvez dors et déjà télécharger "The agency of missing hearts" depuis cet article.

  

Mon avis: J'ai découvert et_ par hasard au détour d'un myspace, il y a quelques temps maintenant et j'ai immédiatement accroché sur certain de leur morceaux. Leurs accords parfois dissonants et les sons ajoutés à leurs mélodies envoûtantes sont tant de choses qui m'ont fait aimer ce groupe. Ce nouvel album est un nouveau prétexte au rêve et au voyage je vous conseille donc de vous laisser emporter.
Si je devait ajouter quelque chose c'est sans doute la voix d'un chanteur ou d'un chanteuse qui ne ferait sans doute qu'apporter un peu plus de profondeur à leurs chansons. Mais peut être qu'entrer dans la catégorie chanson est un gros risque puisqu'il faut se lancer en plus de la composition dans l'écriture ce qui est souvent une tâche ardue.
et_ est un groupe qui au final fonctionne déjà parfaitement bien sans paroles, leur musique étant capable de provoquer toute sorte se sentiments sans même avoir à s'exprimer par des paroles.

Histoire d'homme: Thibald Webster

Voici l'histoire d'un homme. Je l'ai écrite dans le cadre d'un jeu de rôle il y a quelques mois maintenant et tombée sous le charme de ce personnage, j'ai décidé de vous le partager ici.



    Réveil... Ils me regardent tous les deux fixement... Je commence:

    «L'histoire n'est qu'un point de vue, la vie une suite d'événement absurdes... Je ne fais pas exception à cette règle.
    Si quelqu'un devait vous raconter mon histoire, je ne la reconnaîtrais probablement pas et pour le reste je crois que ça se passe simplement de commentaire.
    Je vous ai déjà dit que ça n'avait aucun intérêt? Non? Bien, si j'étais vous je sauterais tout de suite quelques lignes pour vous épargner un peu de temps. Il paraît que c'est de l'argent alors je ne voudrais pas vous devoir quoi que ce soit. Les dètes ces pas mon truc, devoir la vie à ce qui m'a servi de parent est déjà assez pénible que pour en ajouter d'avantage.

    Mon nom est Thibald, Thibald J. Webster, fils de Kristian F. Webster et Claire S. Crèvecoeur, né à Brighton dans le Sussex au prestigieux Nuffield Health Brighton Hospital. Hahaha! Dit comme ça, je pourrais presque passer pour quelqu'un de bien non? Mon nom est issue de la célèbre pièce de Shakespeare: Roméo et Juliette. Vous savez le meilleur ami qui se fait planter par Mercucio? Et bien c'est moi! Du moins celui dont mes parents on volé le nom pour gracieusement me l'attribuer. C'est joli Thibald... Combien de fois ne m'a-t-on pas dit que j'avais un bien beau prénom? Je ne compte plus en fait parce que pour moi ce n'est jamais que le nom du type qui crève au début et dont tout le monde se fout. Je ne suis qu'une distraction, un entracte, un amuse bouche avant le plat de résistance. N'allez pas croire que j'ai vécu dans l'ombre d'un frère tyrannique ou d'une soeur trop belle que pour n'être le centre de tout. Non, j'étais enfant UNIQUE! Trop unique au goût de mes parents qui se serraient certainement passés de cet encombrement inutile dans leurs vies sans taches.

    Que je vous explique: Claire S. Crèvecoeur ma génitrice est issue de l'aristocratie française, je ne me souviens pas exactement de leurs titres et noms complets mais dans le genre nom trombone c'était pas mal. Son père et sa mère voulant lui offrir une éducation complète et variée l'avaient envoyé à Londres pour qu'elle apprenne le théâtre et l'anglais (Vous venez sans doute de comprendre pourquoi je m'appelle Thibald). La-bas loin de sa famille, elle fit sa place dans une troupe Shakespearienne qui connut un franc succès dans les années '70. Elle parcourait toute les Royaume-unis et incarnait tour à tour: Juliette, Ophélie, Lavinia ou Catharina. Elle était belle, elle était douée et surtout elle traînait derrière elle une foule d'admirateurs qui ne demandait qu'à se pendre à son cou pour une soirée ou plus encore. Ma mère fut choyée par les anglais et ne voulu jamais retourner en France. D'ailleurs, je n'ai jamais rencontré mes grands parents maternels, ils doivent être morts depuis longtemps à présent et on s'en fout!
    Bref, à force d'être l'objet de tant d'attention, je pense qu'on fini par changer et si ma mère au théâtre singeait magnifiquement bien les sentiments, elle était en réalité incapable de ressentir quoi que ce soit dans la vie réelle. A force de mentir au public elle avait perdu de vue la réalité des passions humaines, tout était sur-joué, tout était démesuré, elle rivalisait de caprice avec les plu grandes divas malgré que sa troupe reste quelque peu modeste. Je crois qu'il est difficile de ne pas développer un ego démesuré lorsque l'on est l'objet de toute les attention cinq soirs par semaine et au delà. On dirait sans doute aujourd'hui qu'elle avait chopé la grosse tête ou qu'elle se prenait trop au sérieux. C'était vrai et ça l'est peut être encore, puisque bien des années après avoir arrêté sa carrière, elle s'embaumait toujours de ses anciennes gloires et se faisait prier pour déclamer quelques alexandrins en société... Folle...
    C'est sans surprise qu'à 21 ans elle fini par se marier à un riche industriel de Brighton, mon père. Si celui-ci se targuait d'être un esthète accomplit, ma mère l'avait surtout choisi pour les intentions diverses dont il faisait montre en la couvrant notamment de bijoux hors de prix et de fleurs. Je n'ai jamais vraiment comprit cet amour pour les fleurs agonisantes qu'ont les femmes, enfin soit.

    MON PERE... Mon père lui était l'héritier d'une grosse entreprise de transport maritime qui avait ses bureaux au quatre coins du monde. Si durant mon enfance il n'avait pas été très présent car toujours parti en voyage à la recherche de nouveaux terrains d'exploitation, il avait su être très présent durant les premières années de mariage et je crois que quelque part lui et ma mère avaient du s'aimer sincèrement. Enfin ce n'était pas leur truc l'amour, tout ça, sauf en public mais ils se plaisaient dans leur union et ça je n'en doutais pas.
    Donc, mon père était un type heu...
    En fait, je me rends compte que nous n'avions jamais développé de réels rapport lui et moi. Il faut dire qu'il était de la vieille école, comme il aimait à me le rappeler quand je commettais la folie de lui réclamer un peu d'affection. Je n'ai jamais vu chez lui aucune marque de faiblesse, je me rappelle même m'être parfois demandé s'il respirait étant petit. Ceci dit, tout cela n'était qu'une façade, un mur de papier paré des plus belles tapisserie pour cacher peut être un être humain. Peut être bien, mais je ne l'avais jamais vu cet humain là. Avec mon père tout étais question de contrôle et de devoir et il n'y avait de la place pour rien d'autre à part les caprices de ma tarée de mère. Ah oui avant de clore le chapitre papa, je dois signaler le fait qu'il a une soeur aînée que j'ai rencontré une ou deux fois. Tante Orthance! Je la hais... HAIS, HAIS, HAIS! Cette femme est tout bonnement mauvaise, il n'y a rien à dire de plus sur elle si ce n'est que je la HAIS autant que je déteste son faciès de vieille chouette!

    Depuis ma plus tendre enfance, j'étais devenu pour ma mère une espèce d'excuse à de nouvelles lubies et un jouet ou plutôt une sorte de poupée. J'étais malade TRES TRES TRES TRES malade! Elle l'avais décidé le jour de ma naissance et ça ne changerait jamais peut importe ce qui pouvait arriver! Non, non, non, aucun espoir d'amélioration. Elle se plaisait à étaler toute sa peine, à disserter sur la difficulté que c'était d'avoir un tel petit garçon, elle exhibait mon cas presque comme c'était coutume de le faire dans les cabinet de curiosité au XIXème siècle. Quel cinéma pou dépeindre son calvaire c'en était presque shakespearien... Hin, hin... En échange de ce spectacle, ses connaissances la plaignait généreusement, ce qui ne faisait que renforcer la ferveur de ses plaintes lancinante.
    J'étais devenu un prétexte à tout! Pour son anxiété, pour ses sautes d'humeur, pour sa fatigue. Pour ne pas devoir sortir dans le monde elle allait même jusqu'à m'inventer des pathologies toutes plus exotiques les unes que les autres, parce que, comprenez-vous, je risquais la mort si elle me laissait seul! Mais le plus beau dans toute cette mise en scène c'est que de la sorte, elle passait pour la plus aimante et attentionnée des mère...

    Evidement son comportement ne fut pas sans conséquence sur moi: répétez à quelqu'un qui est malade et traitez le comme tel, il fini par le devenir. Ma mère avait fait de moi un être fragile, inquiet de la moindre blessure, du moindre coup de froid, de la moindre fatigue... Pathétique... Putin...

    Non... Non...
    Non je continuerai pas à raconter! Foutez-moi la paix bordel!
    Vous savez, vous êtes chiants, c'est quoi cette manie de demander à chaque nouveaux arrivants d'étaler sa vie?!
    Ouais, je sais la règle c'est la règle, j'me fume un sèche et j'continue... VOYEURS!

    C'est bon, c'est bon, je continue...
    A 12 ans un médecin ou un psychiatre, je ne sais plus trop, fini par décrété que j'étais surdoué. Je n'allais déjà pas beaucoup à l'école avant, j'allais encore moins y aller après... Mes parents avaient décidé que finalement côtoyer le monde scolaire n'était qu'une perte de temps et une sorte de nivellement par le bas pour une être doué comme je l'étais. Il ne fallait surtout pas gâcher les capacités de l'enfant prodige en le laissant jouer à des jeux abrutissant avec ses camarades (déjà peu nombreux à l'époque), aussi des précepteurs particuliers (tous grabataires et soporifiques) serrait plus adéquat à mon épanouissement.
    A partir de cet âge je n'ai plus vu un seul enfant de mon âge. PAS UN!
    Imaginez qu'il ne me restait plus grand chose pour défouler mon esprit que je croyais aussi malade que mon corps. Pour ajouté au comique de l'expérience, mes parents me privèrent de toute lecture romancée. "L'HISTOIRE! Il faut que tu connaisses, l'histoire!" Scandait ma mère qui elle n'hésitait pas à s'abreuver de Molière, de Corneille et autre magnifiques auteurs de théâtre, riant au éclats devant moi qui en était privé jusqu'à nouvel ordre.
    Pas de romans, pas de pièces, pas de jouets, pas de sorties car trop faible évidement, pas d'amis, même pas de télévision, excepté à l'heure des informations. Imaginez bien que c'était devenu le moment le plus attendu de la journée. Non seulement je voyais que je n'étais pas seul dans le monde mais aussi qu'il y avait d'autre façon de vivre (et de mourir). Le journal parlé, diffusant sans cesse les pires catastrophes, les guerres, les attentats, les crises, les escroqueries, les grèves et les meurtres était devenu mon seul espoir et mon seul échappatoire en dehors de la maigre évasion que me procurait les livres d'histoire. Ceux-ci ne faisait que dépeindre froidement les traits de temps révolus et bien que parfois l'histoire elle même se trouvait être palpitante de par les faits, cette plume acariâtre la rendait totalement indigeste et presque sans intérêt. Parfois, j'aurais aimé pouvoir me télé-porter au coeur de l'actualité: Voir de mes propres yeux l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, observer la débâcle, entendre les gens hurler, sentir l'odeur de la poudre et du sang. Juger les nobles à la révolution française, faire tomber les tête pour reconstruire le pays sur la terre fertile abreuvée par le sang de l'ancien pouvoir de droit divin. Participer aux manifestations non-violentes du Mohandas Karamchand Gandhi, me joindre à cette résistance face à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile de masse.
    La masse! C'était ça la force, l'histoire ne cessait de me le crier aux oreilles et moi j'étais seul, seul face au despotisme de mes parents.

    La suite?
    Vous êtes bien curieux... Ca n'a pas d'intérêt je vous l'ai déjà dis! J'suis parti voilà... Vous êtes content?
    Hahaha!!!! Non hein... Ca ne vous suffit pas, il vous en faut encore, toujours plus. VOYEURS HYPOCRITES!

    La suite... Elle n'est pas plus intéressante que le début et en plus il n'y a pas de fin... Je ne suis pas mort et quand bien même la mort est elle une fin satisfaisante? NON... La mort n'a rien d'exceptionnel, c'est bête la mort! Tout s'arrête d'un coup, l'histoire est coupée net en plein milieu et personne n'est là pour la continuer. Rare sont les morts exceptionnelles, celles dont on parle. Quand on meurt les gens veulent surtout oublier pour continuer et ne me dites pas que vous ne faites pas pareil... La mort c'est juste un point final pathétique à une construction souvent insensée.

    Bref, la suite!
    Peut être vous attendez-vous à quelque chose d'exceptionnel, mais il n'en est rien. Un jour alors que ma mère était entrain de se prélasser une heure supplémentaire dans son bain, (elle passait de longues heures à se laver, vous savez: LES MICROBES!), des livreurs étaient venus pour déposer le nouveau canapé que mon père avait choisi d'installer dans son bureau. Le temps de décharger, ils avaient laissé la grande porte de l'entrée ouverte et je suis sorti.
    D'abord j'ai été jusqu'au coin de la rue et rien ne se passa, je pensais qu'on m'aurait rattrapé, que les forces de l'ordre m'auraient intercepté, ligoté, bâillonné et renvoyé à la case départ mais non... RIEN!
    Alors je continuais... Je marchais enchaînant une rue, puis une autre et encore une autre! Je ne me souvenais plus avoir marché aussi loin tellement c'était rare pour moi de quitter l'enceinte de ma prison dorée. Car, il faut que je vous dise: pour ma mère, même les plus prestigieux médecins se déplaçaient jusqu'à mon chevet.
    J'ai marché comme ça longtemps, très longtemps et sans savoir où j'allais, jusqu'à mon arrivé face à la mer... Vous savez la côté est magnifique aux abords de Brighton; au delà des falaises blanches, il n'y a plus que le ciel et la mer s'étendant à perte de vue...


    Je suis resté là des heures à contempler le spectacle, sans même me demander si on me cherchait, si mes parents étaient inquiets, si j'y retournerais... Ou pas...
    Finalement ce fut le 'pas' qui l'emporta, non ce n'était pas prémédité, d'ailleurs peut être que j'y retournerai un jour, ou bien 'pas'.

    Tsss... Mais vous êtes incorrigibles! Je vois déjà les questions dans vos yeux! Non, j'avais pas d'argent, non je n'avais pas de vêtements, non, non, non! Je n'avais rien! Que mes deux pieds pour avancer et la soif pour leur donner l'envie de le faire! Il faut croire que parfois c'est suffisant.

    Après un ou deux jours à errer comme ça, je ne sais plus trop, j'avais faim! Quoi de plus normal?
    Et c'est par l'odeur alléché que je fini par trouver ce qui allait être ma première révélation, mon premier stimuli de vie propre. Non loin de la côte, un peu plus retiré dans les terres, j'étais tombé sur un campement assez hétéroclite de diverses roulottes. C'était un rassemblement des gens du voyage, des gitans. Je ne savais pas vraiment ce que c'était ni ce que cela signifiait, les livres m'avaient juste apprit qu'ils avaient été aussi bien pourchassés par le nazisme que les juifs ou les anarchistes mais je ne savais rien de plus. Ils étaient tous de la même famille ou quelque chose qui s'apparente à une famille plutôt et comme je marchais, moi aussi j'étais de cette famille.
    C'était aussi simple que ça! Je n'avais que 18 ans quand les Valestrera's m'accueillirent dans leur roulotte pour parcourir les routes de Grande Bretagne. Avec eux j'ai tout apprit, tout ce qui ne se trouve pas dans les livres. En faire la liste est impossible tellement c'est vaste mais si je suis un homme aujourd'hui, c'est par leur enseignement.
    J'ai vécu dix années avec eux, sans jamais avoir aucune nouvelle de mes parents et sans que jamais il ne me pose de question. Dix ans au cours desquels j'ai vécu de passion et de dur labeur, dix ans de musique et de spectacle, dix ans où je ne fus lus jamais malade... JAMAIS! BORDEL! PAS UNE SEULE PETITE FOIS!

    Oui je soupire et alors? Ca ne vous donnerait pas envie de soupirer d'avoir été enfermé et torturé par des traitements lourds durant 18 années, pour rien? Pour satisfaire le besoin de distraction d'une folle encouragée par ses médecins...
    Alors oui, je soupire... Ca m'évite de regretter. Les regrets ça ne sert à rien.

    J'ai quitté ma famille d'adoption à l'âge de 28 ans avec de nouvelles cartes en main. Des cartes que j'avais choisies dans le paquet, que j'avais apprit à apprécier pour leur véritable valeur. La vie de saltimbanque me plaisait, vraiment c'était quelque chose qui m'apportait un plaisir immense que de partager mon existence avec les autres membres de cette communauté. C'était d'ailleurs de loin ma plus riche expérience mais j'avais besoin de racine, j'étais un sédentaire dans l'âme et même si j'étais comme un des leurs, je ressenti le besoin de poser mes valises, arrêter ma roulotte, trouver un habitat de pierre pour mon violon...
    Ils sont partis... Rufus Valestrera (mon père) jouait un air que je n'oublierai jamais perché sur le toi de sa maison alors qu'elle s'éloignait sur la route et moi je restais là, sans bouger à les regarder disparaître.
    Il n'y a rien à dire de plus sans que ça soit dramatique à outrance et aucun mot ne serrait assez fort pour expliqué le déchirement qui m'habite depuis ce jour. Alors autant continuer non?

    Mh... Je savais que vous pouviez être un peu pudique si on vous le demandait.

    ...

    ...

    C'est à Cambridge, pas très loin de Londres que j'avais finalement atterrit.
    Cambridge est... Une jolie ville. Si, si vraiment! Mais il me fallu pas mal de temps avant de vraiment la voir. Avant de sentir qu'elle vivait, qu'elle avait une personnalité propre, une histoire. Vous savez quand on est déraciné longtemps, l'adaptation à un lieu fixe peut prendre pas mal de temps. Au début, je ne mêlait pas à la foule, je vivotais en enchaînant job minable sur job minable: livreur, éboueur, magasinier, colporteur, distributeur de journaux. Ca ne suffisait pas pour se loger, se vêtir et manger, alors je volais pour compléter. Je vais peut être nourrir une idée peu reluisante concernant mes frères du voyage mais il est si facile de prendre quand on sait comment ne pas se faire prendre. Rufus dirait que lorsque l'on a pas d'autre choix on est obligé de se servir des faiblesse des autres. Ce n'était pas ma faute après tout si les marchands étaient trop occupés à crier la qualité de leurs produits que pour remarquer la main chapardant une pomme ou une charcuterie quelconque.
    J'avais installé mon cocon dans une mansarde au toit couvert de lézardes mais je m'y plaisait. Ce n'était pas beaucoup plus grand que ma roulotte, pas bcp plus petit que la chambre dans laquelle j'avais été cloîtré 18 ans. Ca me convenait! Le soir je montais sur le toit pour faire pleurer mon instrument loin de ses frères et soeurs à corde.

    Je ne vous ai pas beaucoup parlé de mon violon. En fait c'est le père de Rufus qui l'avait reçu un jour d'un luthier alors qu'il parcourait les routes d'Italie avec sa tribu. Je ne connais pas les circonstance exacte de ce don, Rufus était jeune à l'époque et il se souvenait juste de cet homme fabricant d'instruments, pleurant presque en écoutant son père.
    Bref! Le couple Valestrera n'avais pas de fils, je me dis aujourd'hui que c'est peut être pour ça qu'ils m'avait accueilli si facilement chez eux. La transmission est très importante chez les gitans, tout ce passe comme ça ou presque. Toujours est-il qu'après quelques années d'apprentissage de la musique, il m'avait fait don de ce splendide instrument. C'était un précieux héritage et j'en avais pleine conscience. On ne donnait pas le violon de la famille à n'importe quel musicien et lui même n'y avait que rarement touché ne s'estimant pas digne d'en jouer.
    Oui j'était doué, si c'est ce que vous voulez savoir... Et même si je n'avais aucune formation rhétorique en musique, ma sensibilité naturelle parait très bien à ma technique peu conventionnelle.
    Les saisons s'enchaînaient rapidement à cette époque. Quand je ne travaillais pas je passais mes journées à la bibliothèque de l'université complétant les derniers trous que mon éducation avait pu laisser. La bibliothécaire avait apprit à m'apprécier, elle me laissait m'installer sur un table pour lire quand je voulais sans carte d'étudiant et moi je venais lui jouer quelques morceaux classiques apprit sur le tas chez elle quand elle en manifestait l'envie.
    C'était une dame assez âgée, je la respectais... Le respect des aînés, encore quelque chose qui me venait de ma vie de bohème. Enfin... Quand je venais chez elle pour jouer elle m'offrait le repas, quelques partitions à apprendre, son oreille avisée et ses encouragements. Ses échanges me nourrirent un bon moment et pas que sur le plan musical puisqu'elle fini même par consentir à me prêter les livres qui peuplaient sa bibliothèque personnelle. C'est comme ça que j'ai fini par absorber des tas de romans, que dis-je des tonnes de romans, il m'en fallait toujours plus. Encore et encore et ENCORE! L'irréel avait quelque chose de plus, face à l'histoire. La romance était savoureuse, il n'y avait plus de limite et mon ciel ne me parut jamais plus vaste que quand je découvris Thomas More et Isaac Asimov. Les fous, ils avaient dit merde à toute convention et inventé l'inimaginable, c'était autre chose que de l'absurde, c'était plus. Désormais, il m'appartenait à moi aussi de rêver, de pousser les limites de mes envies et de mes capacités. A présent plus question de voler, plus question d'agir en animal comme vous, grappillant la moindre miette de mon histoire! Pfff... PATHETIQUE BESTIOLES!
    Mon toit et le boudoir de mon mentor n'étaient plus mes seules scènes à présent, je jouais dans la rue, renouant avec mon passé de saltimbanque, je m'essayait aux cuivres, aux percussions et séduisait la foule en homme orchestre. Thibald l'homme orchestre! Le soir je jouais devant quelques bars et boites, ramenant souvent des conquêtes d'un soir dans mon modeste logis. Je n'étais qu'une distraction pour elles mais il en était de même pour moi. Jamais je ne m'attachais, me contentant en virtuose de faire gémir ses donzelles sur des accords inconnus de mes très chers instruments. Mes amis... Nous étions bien, nous étions heureux et nous ne dépendions plus de personne.

    Plusieurs années s'étaient écoulées quand Mary-Jane, c'est ainsi qu'elle se nommait, fini par me présenter à l'une de ses connaissance ou cours d'une audition privée. Ce n'était pas tant le violon qui intéressait cette femme, elle cherchait quelqu'un pour tenir sa librairie à Londres et son amie m'avait proposé pour le post. Il y avait un appartement de fonction en haut de la boutique, toutes les commodités et surtout une infinité de livres! Le salaire dépendait des ventes mais au final je n'en avais que faire, impossible pour moi de refuser même si pour la première fois de ma vie j'avais prit racine dans un endroit qui me satisfaisait. Londres saurait sûrement me plaire... J'espérais... J'acceptais.

    Quoi la suite? Mais bordel de MERDE! Vous la connaissez la suite! Je ne suis jamais monté dans ce fichu train, JAMAIS!
    Bande de rats... LAISSEZ MOI SORTIR D'ICI! VOUS ENTENDEZ?

    Non... NON! Partez pas... Je voulais pas... Attendez, j'ai pas fini... Je veux pas... Je veux pas mourir ici! Je suis malade vous entendez?»

    Un sanglot raisonna entre les murs de pierre lugubres de la cellule, mes chaînes remuant au gré de mon corps se tordant de désespoir. Les rats étaient partis et je ne pouvais même plus leur raconter ma propre histoire pour me rassurer sans risquer de sombrer dans une folie douce. Il n'y avait plus de publique. Où j'étais? Aucune idée... La dernière image claire fut celle de cette femme étrangement séduisante dans un couloir sombre et désert de la gare de Cambridge puis plus rien.
    Pour la première fois, peut être allais je devoir m'en remettre à dieu? Non, j'allais attendre... Attendre encore un peu... Ce n'était pas fini, non rien ne serrait fini tant que je n'aurais pas soufflé mon dernier soupir. ATTEND!

L'équipe d' O.W. s'agrandit!

Si vous êtes un accroc des premières heures de ce blog, vous avez sûrement remarqué du changement dans là barre latérale. Deux chroniqueurs ont décidé de venir me prêter main forte pour animer mon blog et je les en remercie!

L'équipe:

Lowelyne
Créatrice de ce blog Low est la tenancière. C'est elle qui s'assure de vous fournir des articles de qualité sur des sujets aussi divers que variés. Comme c'est son Blog, vous trouverez ici pas mal de choses concernant ses créations, ce qu'elle aime et n'aime pas.

Michaël
Michaël est le premier chroniqueur de l'équipe et son domaine c'est la cuisine! Vous le retrouverez donc pour "Les petits plats de Michaël" rubrique régulière où il vous fera partager ses expériences culinaires.

Olivier
Cinéphile de toujours, Olivier est le second chroniqueur de l'équipe. Vous l'aurez comprit son domaine c'est le 7ième art et tout ce qui s'en rapproche. Vous le retrouverez donc régulièrement dans "La rubrique ciné d'Olivier".


Si vous avez des idées, un violon dingue et que vous désirez vous aussi écrire et nous rejoindre dans l'équipe n'hésitez pas à contacter Lowelyne.

27 févr. 2011

Poissons

Citation du jour

"L'héroïsme, c'est encore la meilleure façon 
de devenir célèbre quand on n'a pas de talent."
Pierre Desproges


56 façons de s'éclater dans le Métro

En lisant un article sur myspace traitant de comment rendre ses courses ludique, je me suis rappelée qu'il n'y avait pas que les courses où l'on s'emmerdait dans la vie et qu'avec des amis nous avions créé une liste de choses à faire pour ne pas s'emmerder dans le métro! Sur ce je vous la partage en espérant que vous y trouverez de l'inspiration et beaucoup de raisons de rire en vous imaginant les scènes! 

C'est parti:

1. Lorsque les portes se referment, hurlez de toutes vos forces comme si vous aviez coincé votre bras dans la porte, puis quand tout le monde se retourne pour voir si vous allez bien, dites : "nan, je déconne !" puis asseyez vous en riant.


2. Entrez d'un air affolé et cachez vous en dessous d'un siège.

3. Criez le nom de la station à chaque arrêt.

4. Quand quelqu'un s'assoie a coté de vous dites lui de partir, que votre ami imaginaire Theopole est assis a côté de vous.

5. Jouez de l'harmonica.

6. Essayez tous les sièges. Et vous asseoir enfin sur le premier en disant, "il me semblait bien que celui-ci était mieux que les autres!".

7. Quand la personne à coté de vous s'en va, pleurez et dites lui qu'il va vous manquez et que vous l'appellerez des que vous arrivez.

8. Des que les portes se ferment, tapez les et hurlez « nooon !!! pas encore !!Laissez-nous sortir bande de salauds !!! »

9. Faites un strip-tease avec les poteaux en métal.

10. Des qu'il démarre, hurlez « Capitaine ! Cap vers la galaxie Expon III, vitesse lumière ! ».

11. Appelez l'hôtesse, énervez vous que personne ne vienne, sortez en disant que vous allez vous plaindre.

12. Lisez toutes les pubs à voix haute.

13. Quand vous achetez vos tickets, montrez votre passeport, demandez quelle est la salle d'embarquement pour le vol 3354, et a quelle heure décolle le prochain métro.

14. Demandez à tout le monde ou se trouve le wagon-bar.

15. Quand un contrôleur vous demande votre ticket, dites « Non merci, pas de café. ».

16. Chantez tout haut avec votre mp3 dans les oreilles, des chansons d'enfant de préférence. (le petit train est conseillé)

17. Quelqu'un s'approche de vous? grognez et ayez l'air hargneux!

18. Entrez et saluez tout le monde en prenant des nouvelles de la famille de chacun.

19. Demandez aux gens « vous n'auriez pas un mouchoir ou une guitare électrique s'il vous plait ? ».

20. Jetez une pièce sur les rails ça fait des étincelles.

21. Faites des percussions sur toutes les surfaces solides. Rien ne vous empêche de déborder sur les voyageurs à vos risques et périls.

22. Empêchez les gens de sortir. 23. Empêchez les gens de rentrer.

24. Demandez des informations a quelqu'un, montrez lui un plan de New York, et demandez lui de vous montrez comment se conduire a Wall Street.

25. Demandez à conduire le train.

26. Passez l'aspirateur.

27. Faites une fête. Mais une vraie, amenez une chaîne hi-fi portable, et plein de potes. Quand c'est réussi, c'est super.

28. Faites la caricature de la personne en face de vous et vendez lui.

29. Faites du cerf-volant.

30. Pensez a voix haute.

31. Mettez un long manteau qui cache tout votre corps, faites comme si vous n'aviez rien en dessous (et mettez votre slip par-dessus votre pantalon ou une connerie comme ça), puis flashez les gens.

32. Mettez vous au bout du quai avec un panneau « Suicide : 25 € ».

33. Mettez vous à coté de quelqu'un qui lit un livre, et lisez le a voix haute.

34. Faites un spectacle de claquettes.

35. Défi : jeu très populaire, des que les portes du métro s'ouvrent, faire les plus d'allez retours entre les portes et le mur du quai. Personne n'a jamais réussi a faire plus de cinq.

36. Chantez des chansons traditionelles Ouzbeks accompangés d'un accordeon et faites tourner un chapeau en demandant des pièces.

37. Si quelqu'un avec une écharpe s'apprête a sortir, attendez juste avant que les portes se ferment et tirez sur l'écharpe (attention au timing...). Rigolo, et en plus vous gagnez une écharpe.

38. Quand le conducteur parle au haut-parleur, criez « mais d'où vient cette voix? Noooon pas encore ces voix dans ma tête ». Pour un effet plus dramatique tapez votre tête doucement contre les murs accessibles.

39. Criez d'un air inquiet que vous n'avez pas de ceinture.

40. Faites une partie de pétanque.

41. Jouez de la harpe.

42. Expérience difficile, a essayer a plusieurs : rentrez séparément dans un wagon ou il y a pas mal de monde, et au bout d'un moment, mettez vous a crier ! Les personnes dans le wagon auront alors un reflex bizarre : ils vont tous se mettre a crier aussi !!!

43. Dansez la carioca, et demandez au gens si ils veulent danser avec vous (ça a marché une fois...).

44. Laissez vous emporter par le mouvement et Surfez.

45. Quand le métro est bondé et que vous vous retrouvez tout serré, dites « je crois que je vais vomir » ou encore « je pete quand y'a du monde... ».

46. Déclenchez un fou rire (a plusieurs, il suffit de commencer à rigoler pour de faux, et peu après, tout le monde est mort de rire !)

47. Levez vous et dites « nous arrivons dans 0050minutes, quand nous touchons la cote, prenez vos armes, nous nous retrouverons au point « Charlie red 5 », ne laissez rien derrière vous, faites attention a l'artillerie ennemie, et soyez au RDV a 0400heures, bonne chance camarades, et vive le roi! ». Et sortez de la rame avec panache!

48. En cas d'affluence, déclenchez un pogo.

49. Incrustez vous dans les conversations des gens.

50. Arrivé a une station quelquonque, dites "station Châtelet, on y va!" alors que ce n'est pas du tout là où vous etes, mais vous verez plusieurs personnes jeter des coups d'oeils terrifiés pour en fait se rendre compte que vous disiez nimportequoi.

51. Coussin péteur. Quoi, vous voulez des détails ?!

52. Faites du Tai-Chi.

53. A chaque station, sortez et re-rentrez en disant « ah non, c'est pas celle-la ! ». Devient très drôle au bout de plusieurs stations.

54. En sortant, allez voir le conducteur et demandez lui combien vous lui devez.

55. Faites vous passer pour un contrôleur et emmerdez tous les usagers.

56. Vous voyez quelqu'un sur le quai qui s'apprête à rentrer dans le wagon, puis criez « Monsieur, attendez !!! », courez vers lui, et finalement dites « ça va ? ». Il aura raté son métro pour rien et vous... (à ne pas tenter avec des armoires à glace).


Si tout ceci vous laisse perplexe et que vous hésitez à mettre ces brillantes idées en pratique, dites vous bien que vous n'êtes pas les seuls à pimenter vos trajet en métro!
Cette petite vidéo pourra vous le démontrer:

Tys Graphik

Tys se décrit elle même comme une graphiste freelance, autodidacte et créative. Je la décrirais plutôt comme une artiste à multiples facettes. Elle fait de la calligraphie, de la photographie, de l'infographie, du graphisme mais aussi des choses plus étonnantes comme le tricot et le chant, étant membre du Choeur Shuman . N'ouvrez pas de grands yeux en imaginant une grand mère, le tricot peut être très inventif quand vous mettez des aiguilles dans des mains d'artiste.


Si sa principale activité artistique est de sublimer vos photos dans des retouches inventives et précises, elle crée également ses propres compositions et a déjà exposé ses oeuvres. Son art ne lui permettant pas de vivre pour le moment, il contribue néanmoins à son quotidien que ce soit pour la colorisation de BD ou la retouche photo. D'autres projets professionnels sont en cours car elle n'est jamais à cours d'idée farfelues ou sérieuses mais en attendant de vous éblouir avec ses nouveaux projets, vous la retrouverez au commande de l'animation d'une ludothèque grâce à son énergie débordante.


Les oeuvres de Tys témoignent aussi bien de sa sensibilité que de son excentricité. Elle aime se prêter au jeu du modélisme et se mettre en scène dans toute sorte de déguisements, créant ainsi ce qu'elle appelle elle même un stock dans lequel elle pioche régulièrement pour réaliser ses diverses créations. Généreusement elle partage ses trésors photographiques de stock pour les soumettre à la main d'autres artistes ce qui donne parfois des résultats des plus intéressants.

Vous pouvez la retrouver sur DeviantART ou encore sur son propre site: TysGraphik



Note à ajouter à tous ces talents, cette personne est ma meilleur amie et je la remercie pour tout ce qu'elle m'apporte depuis si longtemps!

26 févr. 2011

Citation du jour


"Si l'on ne devait parler que pour dire des choses intelligentes,          
                                    le monde serait bien silencieux"
                                                                         Un sinistre inconnu

Good morning oldies


Ces derniers temps j'aime les réveils old style avec de vieux morceaux qui me mettent de bonne humeur.
C'est l'occasion de vous partager ce que j'aime écouter au réveil pour me mettre la pêche!

Quand les grosses boites design font leur cinoch



Une vidéo qui a le mérite d'avoir un grand intérêt au niveau visuel. 
En me baladant au fil de la toile, je tombe parfois sur des choses tout à fait étonnantes. Ici, il s'agit d'une boite de design qui nous en met plein la vue en montrant ce qu'ils sont capable de faire. Je vous conseil la HD et encore plus de mettre le son parce que non seulement l'image est superbe mais la musique s'accorde tout à fait avec et même au niveau des paroles il n'y rien à jeter.
 
Merci merci, Charlex pour ce moment de rêve graphique.
 
Moi qui aime pas la 3D j'ai été soufflée alors je ne résiste pas à vous la partager.

Philine .be

Une fois n'est pas coutume,
Un nouvel article concernant les amis créatifs.


Philine Wollast est une jeune illustratrice de tallent, d'origine Bruxelloise, qui se consacre entre autre à des dessins de presse. Elle termine un master en illustration à l'ERG (école de recherche graphique) et se destine au dessin de presse ou à tout autre projet d'illustration.
Comme elle le dit elle même: "Je trouve que, si un petit dessin ne vaut pas toujours mieux qu'un long discours, il y apporte certainement de la couleur et attire l'attention. Si ça fait rire, tant mieux aussi ! ".


Comme vous le comprenez par cette allocution, Philine est quelqu'un qui aime rire et dont l'humour est communicatif. Elle rit de tout et l'on retrouve son sens de l'humour particulier dans ses dessins de presse mais aussi dans tout le reste de ses créations.

Je suis souvent touchée aussi par la justesse de ce qu'elle met en page, son sens de l'à propos est un atout qui j'espère lui permettra de se faire connaître.
Si vous vous perdez sur son site n'oubliez pas d'aller vous rincer l'oeil dans la galerie "Testicoules"(âmes sensibles s'abstenir) c'est pour moi l'expression de son originalité et de ce qui fait d'elle une illustratrice hors du commun.

Si vous avez un projet susceptible de l'intéresser, n'hésitez pas à aller la contacter via son site:

25 févr. 2011

Amour virtuel

J'ai écrit ce texte il y a quelques années après avoir entretenu une longue relation à distance.
Il traduit le manque et l'effervescence d'une relation naissante, la perte de contrôle que l'on ressent lorsque l'on tombe amoureux et tout ce qui nous fais décoller du réel.
J'espère que ce petit texte vous plaira.



Me voilà sans connexion, seule chez moi...
Ca me donnerait presque envie de pleurer de m'entendre constater cette évidence avec tant d'émotion.
Peut être est tu connecté, peut être que tu m'attends, peut être pas. Toujours est il que dans peu de temps je quitterais ce clavier pour reprendre le volant poussée par une force étrange et invisible... Pas le simple désir... Non!
Quelque chose de différent, de beaucoup plus inexplicable et implacable, une envie incroyable, à laquelle il m'es impossible de résister... Toi.

J'aime à prendre du recul sur ces bientôt six derniers jours, sur ce que je ressent. C'est de la pure folie cette histoire, c'est grisant, enivrant même! A quoi cela rime? A rien bien sur et c'est peut être pour ça que c'est tellement doux, tellement unique et tellement excitant.
Je me saoule à toi, avec pour instruments de mon ébriété des mots, tes mots...
Je te cherche sans m'en rendre compte du bout des doigts dans le vide qui m'entoure et je ne te trouve pas. Je te sens pourtant tout proche, je te vois dans mes sourires et je t'entoure de mes pensées. Etrange, vraiment étrange, on ne se connaît pas ou si peu... C'est vrai, je ne sais presque rien de toi et pourtant j'en connais bien assez que pour avoir le coeur qui bat la chamade, assez que pour tressaillir en regardant ton visage peint en un tas de pixels sur mon écran.

Je me surprend à rire bêtement en t'imaginant savourer un quartier de poire inondé de chocolat. En fait je n'ai même pas besoin de ce genre de vision. Une évocation quelconque me plonge dans une euphorie sans borne. J'aimerais te voir, pouvoir te raconter d'un regard l'immensité des choses que j'éprouve à ton égard.

Enfin... J'écris ce petit bout de texte effleurant à peine les touches de mon clavier par autant de caresse que j'aimerais t'en faire à l'instant. Ces quelques lignes pour que tu ne passe pas à côté de cet instant de répit où mes pensées s'égarent bien loin d'ici, dans ce royaume où nous pouvons nous retrouver tous les deux.

Il faut que je parte! Le souffle court à l'idée de quitter le clavier, à l'idée de perdre le contacte, je me décide pourtant à démarrer. Prendre le départ pour te retrouver mieux j'espère dans quelques cruelles minutes. Attends moi s'il te plaît...



Citation du jour








"Les mots sont des pistolets chargés"
                                     Brice Parain

Face de book et autre twitt twitt...

Comme presque tout le monde aujourd'hui, je possède mes entrées dans les réseaux sociaux. C'est peut être la raison qui m'a fait attendre si longtemps avant de me créer un blog digne de ce nom. Enfin...

Bref comme l'air de la technologie veut que nous soyons connectés et interconnectés partout, je me suis laisser séduire parce que d'aucun appellerait: "LE MAL!"

Hier encore je dissertais avec un ami sur le bien fondé ou non de facebook et de tout ses homologues virtuels. Il me disait que lui ne pouvait pas supporter de s'y connecter plus de trois jours de suite et qu'il n'avait pas envie de remuer toute cette merde pour y trouver la délicieuse pistache cachée au milieu.
J'aime assez la métaphore mais d'un autre côté je me dis que je suis assez grande pour choisir mes amis et ce en fonction de leur intérêt. Imaginant que de la sorte ils me partagent des tas de pistache et peu de merde au final.
Faisant cette constatation, je me dois de remercier mes "amis" pour me partager plus de pistaches que de merde.

J'arrête ici la métaphore, je ne suis pas là pour raconter ma vie mais si il vous prend la folle envie de visiter mon mur alors que vous n'en venez pas ou d'écouter mes twitts:

Facebook
Twitter

Mr.Muffin

Mr. Muffin prod est le blog-art d'un ami que je me dois de vous partager. Non pas par obligation mais plutôt par envie. Si les dessins sont un peu naïfs et les textes un peu trop présents, ils recèlent néanmoins d'une chouette personnalité et d'un humour assez décapant.



Ne me demandez pas d'où vient cette obsession pour les pandas, j'en sais pas vraiment plus que vous. A moins que... Enfin c'est plutôt personnel en fait donc oublions!
Quand j'ai connu Mr Muffin alias Angelo Gardini nous nous sommes vite rendu compte que nous avions tous deux un animal totem indissociable de nous. Lui le panda et moi le pingouin (d'où les pingouins pour mon premier article).

Bref, l'artiste habite Namur, est quelqu'un de très avenant sous ses airs bourrus de panda donc n'hésitez surtout pas à aller le visiter sur son propre blog et à faire vos commentaires sur ses créations. Chaque fois le style est plus sur et s'améliore. Pour moi c'est un vrai plaisir de lire ses histoires!
Dans cet article apparaissent des morceaux choisis de sa blogesque présentation. Un petit parcours plutôt insolite mais qu'il est amusant et intéressant de découvrir en entier sur son propre blog.





Vous retrouverez aussi les commentaires de cet étrange personnage sur mon propre blog, oeuvrant sous le nom de Loris. Merci pour tes commentaires!

Dernier travaux en ligne



Comme vous le savez ou peut être pas, je suis infographiste et depuis quelque temps maintenant je réalise pas mal de projets divers et variés dans ce domaine. 
Voici les deux dernier sites que j'ai réalisé et qui sont en ligne pour le moment. D'autres devraient suivre dont un site de tapis d'Orient. Si on m'avais dit que je ferai un jour un design pour un vendeur de carpettes, je ne sais pas si je l'aurais prit au sérieux.

Normalement je ne m'occupe que de la partie design. Mais dans le cas du premier je me suis entièrement occupée de la réalisation, que ce soit pour la partie graphique ou la partie code.
Le second fonctionne avec un Zencard et est donc sur base d'un template aménagé.
Mon prochain projet fonctionnera sous Joomla. Vive les nouvelles expériences!


8-bit lagerfeuer - Pornophonique

  
8-bit lagerfeuer by pornophonique

Album de pornophonique découvert hier sur la toile. J'avais déjà entendu parler du groupe mais n'avais jamais vraiment prit le temp d'écouter un de leur album. Ce fut le cas hier et se passa ce qui devait se passer j'ai aimé.
Ce mélange electro-rock est très particulier, les bruit 16bit tirés tout droit des consoles de notre enfance, font de ce groupe et de cette musique un ensemble tout à fait délicieux et agréable à écouter.

Je ris toujours quand je parle d'univers mais je ne vois pas d'autre mot pour décrire ces extraterrestres et leur 'univers' bien à eux.

Soit faites plaisir à vos oreilles, ça s'écoute fort, c'est festif et ça réveille!